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Les verrous de la thérapie :


Ce sont des conflits qui verrouillent, ralentissent ou limitent le travail thérapeutique.

En effet, ces conflits verrouillants empêchent de remonter à la situation programmante du mal être.

Ils verrouillent donc l'accès à une transformation et le retour à un nouvel équilibre.

En présence de ces conflits verrouillants, le consultant a très souvent déja essayé beaucoup de méthodes thérapeutiques et vu beaucoup de thérapeutes.


Voici ces verrous :




Le déni : "rien n'est grave...y'a pas de problème" :


La personne n'a pas de solution à sa situation conflictuelle ou celle ci est beaucoup trop souffrante pour y faire face et/ou pour la revisiter.

La personne supprime donc inconsciemment le problème/la situation.


Stratégie inconsciente de la personne :

  • Elle minimise et se déguise d'optimisme

  • Elle relativise

  • Elle analyse et cherche à comprendre pour ne pas ressentir.

  • Elle a tendance à se créer une autre réalité plus supportable et à fuir les conflits et/ou sa réalité.

L'accès au corps et aux ressentis sont limités, difficiles.




La culpabilité : "tout est ma faute, je dois réparer, je dois me faire payer cette faute" :


La personne se sent coupable d'une situation conflictuelle dans laquelle elle se pense "la" responsable. Elle cherche donc inconsciemment à réparer et/ou à se la faire payer.


Une culpabilité cache souvent un sentiment d'impuissance : car si c'est ma faute au moins je peux essayer d'agir pour réparer.


Stratégie inconsciente de la personne :

  • Elle s'excuse et demande pardon : C'est ma faute, pardon, excusez moi...

  • Elle s'auto sabote : Je ne mérite pas le bon...je mérite le pire...

  • Elle est dans le regret, le passé : j'aurais du, si j'avais été...


Les inversions biologiques : "je souffre bien comme il faut"


La personne est en confusion et/ou inversion sur des notions opposées : bon/mauvais, moi/l'autre, vie/mort etc...


Exemples :

  • Pour vivre, je dois faire le mort;

  • Si je reçois du bon, cela me fait du mal;

  • L'amour est dangereux;

  • Si je guéris, je vais disparaitre;

  • La personne sourit ou rit en racontant un épisode douloureux.



La relation "dissociée" avec le corps : "Mon corps est un poids..."


La personne rejette son corps qu'elle considère comme malade, faible, laid, handicapant, voir comme un objet de douleur.

Elle n'a plus confiance en lui et considère qu'elle ne peut pas s'appuyer dessus.

Elle va donc le rejeter, le désinvestir au profit de sa raison et de son intellect.




Les bénéfices secondaires : "grâce à ma maladie, ma vie va mieux, alors pourquoi guérir?"


Après l'apparition du symptôme, un bénéfice secondaire se met en place. Inconsciemment la personne ne peut guérir de peur de perdre ce bénéfice et ses nouveaux repères devenus essentiels. `

Elle va donc aller jusqu'à s'identifier à son symptôme : elle devient le symptôme.


Exemple :

  • Grace à ce symptôme, on s'occupe de moi, on fait attention à moi et je me sens exister.

  • Grace à ce symptôme, je mets à distance une situation, une personne dont je ne voulais plus.

  • Grace à ce symptôme j'appartiens à un groupe : Ma maladie, Nous les diabétiques, Je suis hypersensible etc...



Le juge, le critique ou le moralisateur interne : "quoi que je dise ou fasse on va me juger, qu'est ce qu'on va penser de moi" ?


Le jugement d'autrui et/ou le jugement sur soi est si douloureux que la personne écrase ses besoins, valeurs et envies intérieures pour "correspondre" à ce qu'elle pense qu'on attend d'elle.

Ce verrou prend la forme d'un hyper-contrôle : elle n'a pas le droit à l'erreur et doit apparaitre "parfaite".


Stratégie inconsciente de la personne :

  • La personne s'excuse, hésite, doute et se contrôle par peur d'être jugée.

  • Elle cherche absolument à correspondre à son environnement et à faire plaisir à autrui.

  • Elle a de grandes difficultés à lacher-prise et à aller dans ses émotions et ses ressentis. La tête et l'intellect sont au commande parfois de façon excessive.

  • Elle raisonne avec les notions de bien/mal, bon/mauvais, noir/blanc, juste/injuste.


Les croyances limitantes : "c'est interdit de...c'est dangereux de...le monde est....c'est mon devoir de..."


La personne croit en quelque chose qui la limite dans sa vie et qu'elle ressent comme une vérité qui ne peut être remise en cause.


Exemple :

  • les interdits : C'est interdit de...

  • les dangers : C'est dangereux de...

  • les incapacités : Je suis incapable de...

  • le mérite : Je ne mérite pas de...

...ressentir, avoir du plaisir...d'être un adulte...de m'engager...de ne pas être d'accord etc...


  • la généralisation : tous les hommes sont...

  • les obligations : je suis obligé de…

  • les loyautés familiales : c'est mon devoir de...


Les deuils non faits : "A quoi ou a qui je m'accroche encore ?


La personne a perdu son étincelle de vie, ses repères, ne sait plus dans quelle direction aller, quel choix de vie faire, ne sait pas qui elle est ?

Inconsciemment elle se raccroche à un passé et pleure ou porte encore une situation ou une personne disparue, morte.


Stratégie inconsciente de la personne :

  • La personne est structurée sur de la dépendance, une hypersensibilité, une difficulté à faire des deuils et à finir des cycles, des relations et des situations.

  • La personne est figée et ne sait pas où aller. Elle a peur de prendre une mauvaise direction, de faire un mauvais choix. Elle a aussi des difficultés de se projeter dans le futur, de définir un projet, elle se sent bloquée.

  • La personne se sent perdue, sans repères, cherche à retenir ou à maintenir une situation, une relation.



La reference externe : "moi j'y peux rien, c'est l'autre qui doit changer ou qui a ma solution..."


La personne manque de confiance, de force et de construction intérieure. Comme un enfant qui demande la permission à un adulte, elle va chercher à l'extérieur ses solutions, un bourreau ou un sauveur à qui elle va donner du pouvoir.


Exemple :

  • La victime : La personne considère que c'est autrui qui est responsable de son malheur ou que c'est autrui qui doit la sauver.

  • La psychorigide : La personne attend silencieusement d'être devinée et reconnue dans da souffrance.

  • L'obéissante : La personne prend comme une vérité la parole de quelqu'un qu'elle considère comme "sachant et supérieur" : ex "je fais sans discuter ce que mon médecin, mon amie m'a dit de faire".

  • La loyale : La personne adulte reste loyale, répond et obéit à ses parents, à sa famille et aux figures d'autorité.


Un article de Gwendoline Martin

Dialogue avec le corps


le 6 juillet 2023,








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